Conférence du 4 mars 2023

Les migrations des Bretons dans le sud ouest (1921-1960)

Une histoire d’hier pour le monde d’aujourd’hui

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Michel Le Goff a fait son apprentissage aux orphelins d’Auteuil à Priziac dans le Morbihan. Une vie professionnelle dense et variée à l’arsenal de Brest comme mécanicien à bord des sous-marins nucléaires. Animateur du Centre Culturel Breton « Slolig al louarn » pendant plusieurs années.

Une période de l’histoire oubliée : « l’émigration en Périgord ». De 1920 à 1960, 15000 Bretons migrent vers le Sud-Ouest.

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En 1921, quelques familles du Nord-Finistère émigraient vers le Périgord pour des raisons de survie. Cette page peu connue de notre histoire est un condensé de toutes les difficultés qui, aujourd’hui encore, sont au cœur des trois problèmes fondamentaux de l’immigration : intégration - assimilation - sécurité.

Après des moments parfois douloureux, comment et pourquoi ces Léonards ont-ils pu s’intégrer de façon harmonieuse, et passer de 37 « volontaires » en 1921 à environ 55 000 en 2022 ?

Michel Le Goff, s’appuyant sur des archives, sur de nombreux témoignages, sur une enquête en Dordogne, replace cette exceptionnelle aventure humaine dans son contexte chronologique et historique. Il s’attache à ressusciter les hommes, les femmes, autant que les événements qui ont façonné la « colonie » bretonne du Périgord.

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La conférence s’est déroulée devant une trentaine de personnes.

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Conférence sur Roger BOTHUAN

Conférence du 24 mars 2024

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Le dimanche 24 mars 2024, Jean Yves GUENGANT, auteur du livre « Les disparus de Pontaniou » donnera une conférence à 15 heures dans la salle communale de Guissény sur le thème de Guissény sous l’occupation, avec l’exemple de Roger Bothuan, instituteur public à l’école du Tréas à Kerlouan, résistants, arrêté avec des Guisséniens et interné à Pontaniou, fusillé en 1944.

Roger Bothuan naquit le 14 août 1910 à Plouénan, Finistère, où ses parents, Pierre Marie (1887-1956) et Marie-Françoise Lamandé (1881-1953) étaient instituteurs publics.

Roger, après avoir fréquenté l’école primaire supérieure de Guingamp, fut admis à l’école normale de Saint-Brieuc, entre 1926 et 1929.

Le 6 août 1934, il épousa à Ploujean, Adrienne Le Guen, institutrice publique.

Le couple eut trois enfants, Michelle (1935), Françoise (1938), Yvon (1943). Il prit ses fonctions à la rentrée de 1937 à l’école du Tréas, située à Saint-Égarec, sur la commune de Kerlouan, à mi-distance de Kerlouan et de Guissény, toute proche de la mer. Jusqu’en 1943, il en était le directeur.

Mobilisé en août 1939, il dut se replier avec son unité d’infanterie et se trouvait dans la zone non occupée au moment de l’armistice. Démobilisé il rejoignit Kerlouan. En juillet 1942, Roger Bothuan fut recruté par le docteur Charles Paugam, de Brignogan, qui avait soigné Roger et Adrienne après un accident de voiture. Charles Paugam était membre du réseau de résistance Alliance, tout comme le docteur Alexandre Jaouen, de Kerlouan. Roger Bothuan transmettait ses renseignements à Charles Paugam. Le correspondant ou traitant de Bothuan était le pharmacien Georges Roudaut de Lesneven.

Le 9 juillet 1944, jour de son arrestation, il commandait la Compagnie F.F.I de Guissény, François Kermarrec, instituteur également, était son adjoint. Au printemps 1944, des rafles et des arrestations touchèrent les cadres de la Résistance du secteur Lesneven-Ploudaniel, menées notamment par un groupe d’infanterie basé à Landerneau, sous le commandement d’Herbert Schaad, le Kommando de Landerneau. Dans cette situation difficile, Roger Bothuan fut l’un de ceux qui assurèrent un contact entre les unités du secteur du nord-Finistère et la direction de la Résistance, facilitant la réorganisation des groupes.

Roger Bothuan, fut dénoncé à la SIPO-SD et arrêté à son domicile à l’école du Tréas, le 9 juillet 1944, vers 7 heures du matin en présence de sa femme et de ses enfants et de Jeanne Michali (dossier Interné Résistant, renseignements, août 1951). La rafle toucha également la commune de Guissény et furent arrêtés Auguste Favé, originaire de Guissény et François Cabon, résidant à Ploudaniel, arrêtés tous deux à Guissény Ils furent transférés dans les locaux de Skol ar Groaz, en Kerlouan, où les Allemands avaient installé un poste de commandement, puis vers Brest où ils furent incarcérés à la prison de Pontaniou, sous contrôle du SD.

[Extraits du site internet de Gildas Priol]

Kafé ar bloas nevez 2023

Compte rendu de la secrétaire

  • KAFE BREZONNEG DU SAMEDI 21 JANVIER 2023

L’association, du fait du Covid, n’a pu organiser son traditionnel KAFE BREZONNEG, depuis plusieurs années, aussi, c’est avec joie que l’équipe du bureau nouvellement élue, a décidé de le remettre en place.

N’ayant pu réserver la salle communale, nous avons bénéficié de la salle de danse de « Ti an Oll ». Très « cocooning », cette salle a très bien convenu aux 40 personnes inscrites, par sa décoration aux murs où avaient été accrochés des panneaux de photos de l’association, par les mannequins qui arboraient des costumes bretons et d’enfants de chœur, et les tables joliment disposées et décorées, et fournies en chocolats .

En présence de 2 adjoints de l’équipe municipale, Madame GALL et Monsieur BONDU, la présidente, Marie Joëlle BONDU, a fait une courte allocution de bienvenue, les 2 journalistes présents du Télégramme et de Ouest France ont fait une photo de groupe, et un article dans leurs journaux respectifs.

La séance a débuté par le son du biniou que le jeune Martin pratique avec dextérité, (il vient d’ailleurs d’être primé à QUIMPER), en présence de membres de sa famille, mais il a fallu ouvrir la porte donnant sur le jardin car le son, pour cette petite salle, était trop puissant ! Nous lui avons offert un jeu d’ESCAPE Game sur la Bretagne( du magazine GÉO, bien connu) en remerciement de sa prestation .

Le café a été animé par un musicien et sa compagne chanteuse, qui nous ont interprété de forts jolies chansons, talent très apprécié mais parfois un peu couvert par le brouhaha des « papotages » …mais c’est toujours ainsi pour ce type de prestation ! Effectivement, il y a eu beaucoup d’échanges autour des tables pour ces retrouvailles ! Les galettes étaient excellentes, il y a eu des reines et des rois …et tous ont été ravis de cet excellent après midi !!!

Dans le livre d’or nous avons pu lire la satisfaction des participants et dans la boite à idées il y a eu quelques demandes et idées.

Ce fut donc une belle réussite, nous avons eu beaucoup de main d’œuvre pour ranger la salle ; un grand merci à tous et ….à l’année prochaine (nous avons déjà réservé la salle communale !)

Et encore BLOAVEZ MAD

Marcelle DECOME

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Spered Bro Gwiseni a organisé son "kafé ar bloas nevez" le samedi 21 janvier2023 dans la salle de Ti an Oll.

GuissenyKafé
  • Article du Télégramme du mercredi 25 janvier 2023 :

Samedi, l’association Spered Bro Gwiseni avait convié ses adhérents à un « Kafé ar Bloas Nevez » à Ti en Oll. Ce moment festif était l’occasion, pour le bureau fraîchement élu, de présenter les nouvelles actions qui seront mises en place cette année.

« Cette année 2023 est une année charnière. Le bureau est motivé et fera tout pour que l’association perdure », a déclaré la Présidente Marie-Joëlle BONDU.

L’association qui s’intéresse à l’histoire de la commune et à la connaissance, l’entretien et la conservation de son patrimoine, possède de nombreux ouvrages et matériels qui sont mis à la disposition de tous, notamment lors de l’ouverture de sa bibliothèque, le samedi matin. Le bureau fourmille d’idées pour intéresser les plus jeunes et a pour projet l’organisation d’un « escape game ». « Pour les enfants, la recherche de notre patrimoine peut s’imaginer sous cette forme » a commenté la vice-présidente, Marie-Hélène BROSSARD. « Nous désirons nous ouvrir aux autres associations et travaillons déjà avec celle des sentiers » a ajouté la Présidente.

Les goémoniers d’Enez-Kroas-Hent

Le four à goémon et l’abri de goémoniers de l’île « Enez-Croas-Hent »

Spered Bro Gwiséni avait mis la restauration du four à Goémon d’Enez Croaz Hent au programme de l’été 2009. Seul vestige des fours du Curnic il est particulièrement bien placé au point de l’île d’où l’on a la plus belle vue sur la baie de Guissény mais aussi, à l’Ouest, sur la côte, du Vougot jusqu’à l’Ile Vierge. La promenade offerte par la jetée, depuis le Club Nautique jusqu’à l’île est superbe et très fréquentée été comme hiver. Dès le début des travaux, on a pu constater l’intérêt des promeneurs, touristes ou Guisséniens et la curiosité soulevée par ce qui était pourtant emblématique de la vie sur les côtes du Léon, il n’y a qu’une soixantaine d’année. Trois fours auraient été en service sur la dune entre le Skeiz et la Sècherie. On se souvient que l’un d’entre eux était utilisé par la famille Le Dall et situé sur la dune entre le Skeiz et Corn Ar Garrec. Il a servi jusque dans les années d’après guerre. Un incident marque cette époque : c’est la brûlure étendue infligée à un gamin qui avait raté son saut par-dessus le four ! l’autre était situé dans l’emprise actuelle du terrain de camping municipal. Le troisième, celui d’Enez Croaz Hent, aurait été réalisé puis utilisé par les familles Droff et Creff sans que l’on sache depuis quand, par contre, il semble n’avoir plus servi depuis avant la guerre, soit dans les années trente.

  • La reconstruction du four à goémon La largeur et la profondeur, assez peu régulières, sont de l’ordre de grandeur courant, soit environ 60 cm entre le haut des pierres de paroi et 50 cm au fond. Les pains de soude sont normalement déterminés par des pierres verticales de séparation de la fosse, positionnées tous les 50 à 60 cm mais dont aucune n’a été identifiée. Après une première journée consacrée au dégagement, la reconstruction a été entreprise sur le dallage initial.

De nombreuses descriptions de fours sont disponibles, celle de Pierre Arzel servira de guide. Tout de suite il s’avère nécessaire de rechercher de nouvelles pierres plates pour les parois. On se rend contre qu’initialement les pierres plates étaient en moyenne peu épaisses et qu’à l’instar d’autres fours restaurés il faut utiliser des pierres relativement grosses et lourdes pour obtenir une bonne stabilité. Pierre Arzel écrit que les pierres des parois sont isolées de la terre par des galets de façon à laisser passer l’air. On constate sur notre four que les pierres de parois sont appuyées sur un mur de petites pierres plates posées horizontalement.

La terre qui forme une sorte de mortier étanche à l’air en comble les interstices sans qu’il soit possible de déterminer si c’est d’origine ou apporté par des décennies d’abandon. Par contre on décèle, sur toute la longueur, un vide sous les dalles de fond visible entre chaque.De l’argile prélevée directement sur le mouillage du Curnic est utilisée pour stabiliser les pierres et notamment les pierres plates disposées pour former une sorte de dallage tout autour du four .

Au terme de la troisième demi-journée de chantier, la structure est globalement en place. L’après-midi du 18 août est consacrée à la remise en état du site et surtout à la recherche de pierres susceptibles de servir au cloisonnement. Celles trouvées ont surtout un rôle démonstratif.

A ce stade le four est pratiquement fini et, après un dernier coup de balai de cantonnier, des piquets sont disposés autour ainsi qu’une corde dans le but d’attirer l’attention des promeneurs et aussi de décourager les amateurs de saut. A quand le premier brûlage de goémon ? Cette question qui nous aura été posée de nombreuse fois n’a reçu que des réponses évasives. En effet : Plusieurs reconstitutions de ces travaux ont lieu dans les communes voisines et il ne paraît pas vraiment nécessaire d’en rajouter. Rappelons que pour 1 kg d’iode, il fallait récolter 100 kg de soude et brûler une tonne de goémon sec !

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  • La reconstruction de l’abri des goémoniers

Un autre point d’intérêt est la présence à quelques mètres du four des ruines d’un petit abri fait de pierres sèches à demi enterré dans la pente sud de l’île. Cet abri aurait été utilisé par les goémoniers attendant le lever du jour pour entreprendre, soit la coupe du goémon de rive, soit le ramassage du goémon d’épave, après avoir délimité la zone qu’ils entendaient enlever par leur croc et leur râteau de bois. La décision est prise de s’occuper de cet abri durant l’été 2011. Les travaux ont commencé le lundi 4 juillet 2011 et continuent le jeudi 07 juillet.

Lors de la restauration du four à goémon de l’île, les ruines de ce qui avait été un abri ont été partiellement dégagées. Cet abri aurait servi aux goémoniers qui attendaient l’extinction du phare de l’Ile Vierge marquant le lever du jour, pour récolter le goémon de rive ou d’épave. Il servait aussi aux petits gardiens des vaches pâturant sur l’île. Aucun document ou photo n’est connu, et les souvenirs estompés. On se souvient toutefois qu’on pouvait s’y blottir à l’abri du vent et de la pluie : D’environ 6 m2 intérieurs et de 1.2 m de hauteur, il obligeait ses occupants à rester accroupis. Ce n’était pas d’un grand confort !

L’abri est constitué de pierres de grève installées dans une excavation de la pente sud de l’île. La paroi appuyée contre la dune est montée en pierres plates assemblées sur des carrés d’herbes. Les parois extérieures sont un empilement de galets sans doute également calés à l’origine par des carrés d’herbe ou de la glaise. L’ouverture est béante sur la largeur de l’édifice. Il ne reste rien de la couverture dont on suppose qu’elle était un entassement de tout ce qui tombait sous la main. L’intérieur ne recèle rien si ce n’est une pierre sortant de la paroi du fond assez intrigante. On relève également des traces de feu dans l’angle sud-est. Quelques pierres plates sont au sol.

Il est donc décidé de le reconstruire dans ses dimensions initiales, sur les vestiges de murs découverts après déblaiement. La hauteur est donnée par la dune. Une première séance de travail permit de dégager le sol, de récupérer un bon nombre de pierres et de préparer les surfaces des restes de murs.

Les murs ont été montés en deux séances à l’aide de glaise prélevée dans la zone du mouillage, il n’était en effet pas question de découper de l’herbe de dune. Il s’avère qu’après un court séchage le lit de glaise stabilise les pierres du mur comme un mortier. Il faut souligner que la quantité de glaise utilisée a été considérable et que sans l’aide d’un tracteur pour l’acheminer cela n’aurait pas été possible. Il a fallu également compléter le stock de pierres, opération essentiellement manuelle à laquelle les participants sont entraînés !

La couverture pose évidemment un problème, d’une part parce que l’on ne sait pas comment elle était faite, et d’autre part parce qu’on ne dispose pas de temps de séchage pour utiliser des roseaux. On décide de faire une charpente en posant d’anciennes ridelles de remorque sur trois poutres robustes. L’ensemble, calé par des pierres et solidarisé par de fortes pointes est solide et à l’épreuve d’escalades éventuelles.

Un lot de troncs de cyprès permet de créer une double pente pour favoriser l’écoulement des eaux de pluie sur un plastique. Robuste, étanche mais peu esthétique ! Une meule d’herbe sèche est répartie harmonieusement sur le total, puis plaqué par un fort bout lui même tenu par de grosses pierres.

L’effet est des plus heureux : de loin, on voit le haut des murs de galets et une couverture en forme de meule à la façon des loc’hens et tenue par la corde, comme les meules.

On peut supposer qu’avec le temps notre appareillage va se tasser, voire pourrir. Il est probable qu’à l’origine le rechargement de la couverture était une nécessité permanente.

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Mais l’abri des goémoniers, respecté par les visiteurs, pourtant nombreux, durant six années, n’a pas été victime des outrages du temps et notamment de plusieurs tempêtes. Il a été détruit par un incendie, lors d’un spectacle itinérant, provoqué par une démonstration de l’utilisation du four à goémon par des amateurs…

L’équipe constate les dégâts et prépare l’organisation du travail de restauration.

Le résultat est là. Espérons que l’abri ne sera plus le théâtre d’une pièce où les acteurs brûleraient encore les planches !!!

présentation de Spered Bro Gwiseni

SPERED BRO GWISENI

Bonne Année 2023 à tout le monde

Spered Bro Gwiseni est une association (loi 1901), créée en 1989-1990 avec pour objectif l’étude de l’histoire de la commune et la sauvegarde de son patrimoine.

Elle dispose d’un local à Guissény, situé dans le bâtiment communal de Ti an Oll, rue de Béthanie.

La bibliothèque de l’association est ouverte tous les samedis matin, de 10h à 12h (sauf jours fériés) en même temps que la bibliothèque communale dans le bâtiment de Ti an Oll.

Le local de l’association à Ti an Oll à Guissény (au 1er étage) dispose d’une bibliothèque d’histoire locale bien fournie, ouverte aux adhérents mais accessible aussi à tous les intéressés en consultation sur place.

Les adhérents peuvent emprunter des ouvrages : il y a des livres d’histoire mais aussi des romans.

Le montant de l’adhésion familiale est de 15 euros / an (comprenant les 4 bulletins).


Projets d’activités pour 2022

Projets d’activités pour 2022

  • Réunions bimensuelles du Conseil d’Administration prévues un vendredi à 17 heures.

Projets de conférences :

  • La conférence Pierrick Chuto qui devait avoir lieu le jeudi 10 mars à 14h30, a été reportée.
  • Le projet de conférence de Paul Meunier sur Saïk ar Gall a été abandonné puisque celui-ci ne souhaite plus faire de conférence.
  • Projet d’organiser une journée ou demi-journée sur les sites archéologiques de Guissény. Le président doit contacter le directeur du Centre archéologique du Finistère (au Faou), Ronan Bourgaut, pour l’inviter à découvrir nos sites et à faire une conférence sur l’archéologie en Finistère. Son prédécesseur, M. Le Goffic, est assez souvent venu visiter ces sites, dont celui de Kermaro. L’archéologue a donné son accord pour après l’été. Sa visite est en cours d’organisation avec la mairie.

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Excursions et sorties :

  • Le samedi 07/05, l’association Spered Bro Gwiseni organise un déplacement à la Vallée des Saints pour l’inauguration de la statue de St Sezny. Le déplacement et le repas sont offerts par la municipalité de Guissény. Sortie réalisée. Le pot de l’amitié, vous sera offert par Spered Bro Gwiseni.

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  • excursion à St- Jean-du-Doigt. La journée a été organisée le 23 juin et s’est bien déroulée avec 36 participants.

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Questions diverses :

  • Le matériel agraire entreposé chez Yves Le Men pose des problèmes. Yves propose nous fait savoir que Spered pourrait en faire don, soit à la mairie, soit à un organisme, musée ou écomusée qui serait intéressé. Si la mairie trouve un local permettant d’exposer ce matériel et autres « trésors » que Spered possède, cette solution serait sans doute la meilleure. Mais où trouver ce local ? La question reste en suspens.
  • Prospection pour l’achat d’un ordinateur pour l’association : ce projet d’achat a été réalisé au début du mois de mars 2022.

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  • La visite des sites archéologiques de la commune, avec l’archéologue départemental Monsieur Ronan BOURGAUT, est fixée au 19 octobre 2022.

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Visite à Ploudiry (la route du lin)

Visite à Ploudiry sur la route du lin

Kanndi de Mescoat à Ploudiry

Le mercredi 22 août 2018, l’association « Spered Bro Gwiseni » s’est rendue à Ploudiry dans le cadre de ses activité de l’été sur le lin. Après la conférence de Louis Elegoët au mois de juillet sur les marchands toiliers du Léon, nous nous sommes rendus à Ploudiry pour retrouver les traces des marchands de lin qui venaient s’approvisionner en fil à Guissény.

Nous y avons été accueillis par la présidente de l’association « Mein ha Diry » Marie Françoise Cloître qui nous a fait visiter l’exposition explicative de l’industrie du lin dans la région, organisée dans l’ossuaire de l’enclos paroissial avant de nous amener au kanndi de Mescoat, restauré par l’association, pour nous expliquer sur place les différentes étapes de l’opération de blanchiment du fil.

Kanndi (extérieur)
Kanndi (intérieur)
Kanndi (intérieur)

La visite s’est terminée par la présentation d’une maison de marchand toilier.

Maison de marchand de toile

Visite de l’archéologue départemental, 19 octobre 2022

Visite de M. Ronan Bourgaut, archéologue départemental, à Guissény.

Le mercredi 19 octobre 2022

Ronan Bourgaut

Le 19 octobre 2022, Monsieur Ronan Bourgaut, directeur du Centre départemental d’archéologie, invité par l’association Spered Bro Gwiseni, s’est rendu à Guissény pour animer une journée placée sous le signe de l’archéologie, en présence de 10 membres du Conseil d’administration.

Membres du C.A.

Le président de l’association, Jacques Buttet, a présenté tout d’abord les principaux sites fouillés depuis de nombreuses années sur le territoire de la commune et selon époques concernées : paléolithique, néolithique, âge de bronze, de fer, gallo-romaine, Moyen Âge, tout en précisant qu’un grand nombre d’entre eux n’étaient plus visibles. Il a, pour terminer, signalé la richesse du patrimoine de Guissény, manoirs, croix, fontaines, édifices religieux, puis a demandé à Ronan Bourgaut de nous entretenir sur le Centre qu’il dirige.

Son exposé, complété par de nombreuses photos, a commencé par une présentation du Centre, situé au Faou, dont la mission est la mise en œuvre de l’archéologie départementale. Il dispose pour cela d’une équipe permanente de spécialistes, composée d’archéologues, de personnels en contrats longs ou en contrat de courte durée pour des missions particulières.

Plusieurs types d’interventions archéologiques du Centre existent :

  • les fouilles planifiées sur le temps long qui concernent une dizaine de chantiers par an
  • les prospections, aériennes, pédestres, géophysiques, ou fortuites, c’est à dire découvertes et signalées le plus souvent par des particuliers.
  • préventives, pour détecter des vestiges susceptibles d’être détruits par des travaux liés à l’aménagement du territoire
Classe en visite au CDA du Faou

Le Centre a aussi pour mission de conserver les outils et vestiges trouvés, classés et répertoriés, sur 5500 sites identifiés, ainsi que les 9000 ouvrages existant dans la bibliothèque Cet exposé fort apprécié s’est terminé par des vues sur les dernières fouilles effectuées cette année par l’archéologue sur le site de Keradennec en St Frégant dont il est responsable. Sa définition de l’archéologie : l’archéologie s’interroge sur le passage et l’occupation humaine dans nos territoires.

Le Curnic

L’après-midi a été consacrée à une visite des sites présentés le matin, dont les accès avaient été préalablement préparés par l’association Strejoù Glas Gwiseni qui a en charge le nettoyage des sentiers de la commune.

Site de Kermaro

Quelques sites ont suscité particulièrement l’intérêt de Ronan Bourgaut ; la grotte préhistorique du Dibenou, le site du Curnic, celui de Kermaro, enfin la motte féodale de Castel al Lez qu’il a considéré comme une des mieux conservées parmi celles qu’il a eu l’occasion de visiter.

Castel al Lez

Le Président