Le manoir

Les premières mentions d’un manoir de Lavengat (ou Lanvengat) apparaissent dans des aveux du XVe siècle : en 1421, un « hostel » propriété d’Hervé QUERE et en 1475, un « hostel » propriété de Jean GUIOMARC’H. A partir du milieu du XVIe siècle (1536 et 1541), le manoir ou « maison noble » est la propriété de « Maître Guillaume du POULPRY ».

La ruine du vieux manoir

En 1680, la propriété est décrite ainsi : "le lieu, manoir et maison noble de Lavengat… ayant ses maisons, cuisine, salle, chambres, greniers, escuries, creiches, maisons à four, grange, burons, chapelle, le tout couvert d’ardoise et de genetz, droict de colombier, mazières, murailles, perrières, court close et declose, puis, bois de décoration".

Chapelle de Lavengat

La chapelle de Lavengat est signalée comme étant en bon état en 1805, mais elle a disparu depuis : un « liors ar chapel » (D201) et « franchis ar chapel » (D202) figurent au cadastre napoléonien qui indique l’emplacement de la croix (dans le 202).

La famille du Poulpry de Lavengat

La famille de Poulpry de Lavengat est une branche de la grande famille de Poulpry de Ploudaniel ; son blason est « d’argent au rencontre de cerf sommé de 10 cors de gueules  ». Elle a des liens de parentés avec les seigneurs de Kergoniou et les seigneurs de Kersulec.

La branche de Lavengat se place, au XVIe siècle, dans la descendance de Guillaume du Poulpry et de son épouse Louise de Parcevaux (de Mésarnou) qui ont 7 enfants, dont :

  • Yves du Poulpry, fils aîné, qui épouse Marie de Gaspern, une riche héritière de Ploudaniel. Ils ont trois enfants, dont Guillaume du Poulpry, auteur de la branche cadette de Lavengat.
  • Alain du Poulpry, seigneur de Lavengat, qui entre dans les ordres et participe, comme bien d’autres, à la chasse aux bénéfices. Il est ainsi archidiacre de Léon, chantre de Cornouaille, puis doyen du Folgoët en 1591. Mais il est surtout un juriste, conseiller au Parlement de Bretagne en 1573. C’est à lui que l’on doit la construction, en 1584, du superbe manoir de Trébodennic en Ploudaniel.
  • Françoise du Poulpry, qui épouse François de Gouzillon, seigneur de Kergoniou en Guissény.
  • Yves du Poulpry meurt probablement en 1598. Le 13 novembre de cette année, en effet, Alain, son fils aîné, fournit « l’homage rendu au Roy (…) comme héritier du dit Yves du Poulpry son père ». Sa femme décède au début du XVIIe siècle et le problème de la succession est posé le 27 novembre 1603. Un arrêt de la Cour du 8 novembre 1606 règle le partage entre Alain et Guillaume du Poulpry, mais il faut attendre le 10 juillet 1615 pour voir disparaître toute contestation. Cet acte règle en même temps le partage des successions de leurs oncles Alain du Poulpry, seigneur de Lavengat, l’ecclésiastique, et Jean du Poulpry, seigneur de Kersalvator, tous deux morts sans descendant : « acte de partage baillé par noble et puissant messire Allain du Poulpry, seigneur du dit lieu, Measguen, Trébodennic, et autres lieux, conseiller du Roy en sa Cour et Parlement de Bretaigne, fils aisné, principal et noble, de feu noble et puissant Yves du Poulpry et de demoiselle Marie du Gaspern, vivants sieur et dame des dits lieux, à nobles homes Guillaume du Poulpry, seigneur de Lavengat, Queranaouet, Querbescat, son frère juveigneur, par laquelle transaction est porté que les successions de feu messire Allain du Poulpry, vivant seigneur de Lavengat, conseiller en la dite Cour et Présidant aux Enquestes, et de nobles homes Jean du Poulpry, seigneur de Kersalvator, frères juveigneurs du dit Yves du Poulpry, estant morts sans hoirs de corps, apartenoient au dit Allain leur nepveu et devoient être distraites de la succession de son dit père, par lequel est outre reconnu la noblesse de leurs personnes, encestres et successions, et pour partage du dit Guillaume le dit Allain luy bailla la terre de Lavengat à condition de la tenir comme juveigneur d’aisné, le dit acte du dixième juillet 1615  ».
    Cheminée du manoir
Le domaine de Lavengat
  • Lors de ce partage, Guillaume du Poulpry reçoit le domaine de Lavengat, en Guissény, propriété, anciennement de la famille Marc’hec du Roudoushir, mais possédée par les Poulpry dès le XVe siècle. Il reçoit ainsi : « le manoir noble et terre de Lanvengat avecq touttes les terres, mettairyes, convenants, préminances d’église, apartenances et despendances quelconques de la dite terre cy-apprès nommés et déclarés, scavoir est le dit manoir de Lanvengat… et outre jouira le dict seigneur de Lanvengat de la sixiesme partye de la ferme du moulin de Lanvengat... ».

Guillaume du Poulpry épouse Jeanne du Bois, une riche héritière de Ploumoguer, fille de Jean du Bois, seigneur de Kerannaouet, mort en 1597. Guillaume du Poulpry et Jeanne du Bois ont eu 3 enfants dont René, fils aîné et principal héritier. En 1630, cherchant à agrandir son domaine et à investir son argent, Guillaume du Poulpry achète le manoir de Kervolan en Saint-Frégant. Le 16 novembre 1630, « devant nous notaires royaux à la Cour de Lesneven […] ont comparus en leurs personnes messire Guillaume du Poulpry, seigneur de Lanvengat, Keranaouet, etc…, résidant en son manoir de Lanvengat, paroisse de Guissény, et autre part escuyer Jean du Chasteaufur, sieur de Kervolant, faisant à présent sa demeurance au lieu de Mesangral, paroisse de Plouescat. Entre lesquelles partyes a esté reconnu comme cy devant plusieurs contratcs de vente auroient estés passez […] par lesquels contracts le dict sieur de Kervollant auroit vendu et transporté au dict seigneur de Lavengat le dict lieu noble de Kervollant avecq touttes ses maisons, apartenances, servitudes et despendances, bois, rabines, toutes et chacunes les terres tant chaudes que froides, prés, feniers, taillis et toutes et chacunes ces terres, apartenances, servitudes et despendances sans rien réserver… ». Cette acquisition a été en fait le résultat d’une longue tractation, avec le versement de plusieurs échéances entre 1624 et 1630. Peut-être les premiers versements étaient-ils, d’ailleurs, plutôt des prêts accordés à Jean de Chasteaufur… Finalement, après le paiement d’une somme totale de 2.642 livres, un acte du 20 novembre 1630 « a mis et induict le dit seigneur de Lanvengat présent en sa personne en la possession réelle, actuelle et corporelle du lieu noble de Kervollant scittué au treff de Sainct Frégan paroisse de Guicezny, concistant en maisons couvertes de gledz avecq sa court close, maison à four, jardin, verger, bois de haulte futaye, bois taillis, rabines, issuës, franchises, apartenances et despendances… Item au bas du dict lieu une franchise dans laquelle il s’aparoist des vestiges et vieilles mazières d’un moulin… »

Pour annoncer à la population de Guissény le changement de propriétaire, des « bannies pour parvenir à l’apropriement » ont lieu en mars 1631 : « Soubz signé Yves Urien, sergent royal estably et résidant en la ville de Lesneven, certiffie et rapporte que, à la requeste de messire Guillaume du Poulpry, seigneur de Lanvengat, Kerannouet, etc…, je me suis exprès transporté de ma dite demeurance jusques au bourg paroissial de Guissény, distant de deux lieues ou environ, les dimanches 16, 23 et 30e jours du mois de mars 1631 consécutivement, où incontinent apprès la célébration des grands messes et divin service en ladite églize, le peuple estant en grande assemblée près la croix et au devant de la principalle entrée du cimetière, lieu accoustumé à faire les bannies et exploitz de justice ; j’ay banny et déclaré en vulgaire langage bretton et françoys la teneur de certain contrat d’acquest par ledit seigneur de Lanvengat fait du lieu noble de Kervollant et appartenances sans rien réserver, sittué en ladite paroisse de Guissény du proche fieff du Roy, quitte de charges, pour la somme de 2.642 livres de principal payée d’escuyer Jan de Chasteaufur, sieur de Kervollant  ». A Kervollant, pas très loin de Lavengat, il reste encore quelques vestiges de ce manoir, et en particulier la vieille maison, aujourd’hui couverte d’ardoises. Guillaume du Poulpry meurt avant 1658 : le 15 mars 1658, en effet, René et Jean du Poulpry ainsi que Charles de Penancoet règlent le partage de la succession de leur père et beau-père.

  • René du Poulpry, fils aîné de Guillaume, acquiert en 1635 la charge de sénéchal de Lesneven, charge qui restera désormais dans la famille du Poulpry pendant environ un siècle. Il épouse le 5 novembre 1641 Claude du Bois, née à Lesneven en 1619, « fille unique et seule héritière de défunt noble homme Jean du Bois, sieur de Goasvennou, conseiller du Roy, lieutenant et juge ordinaire au dit Lesneven, et de demoiselle Françoise de Coetquelven, dame douarière du dit lieu ». Il décède le 7 février 1663 et il est inhumé près de sa mère en l’église des Récollets de Lesneven. Il laisse deux enfants, qui vont devenir les plus fastueux représentants de la famille : Guillemette du Poulpry, qui épouse René Pierre, baron de Kersauzon, et Yves du Poulpry.
  • Yves du Poulpry est encore mineur quand meurt son père. Un conseil de famille se réunit alors pour décider de son émancipation : «  le vingtième jour de juillet 1663, au logix devant monsieur le bailliff de la Cour royalle de Lesneven, ayant pour adjoint le soubzsignant Saliou, commis au greffe, a comparu en personne dame Claude du Bois, veuve et douarière de feu messire René du Poulpry, vivant seigneur de Lavengat, Keranouet, Kerbezcat ou autres, conseiller du Roy et premier magistrat de Léon au dit siège de Lesneven, dame en proprietté de Gouazvennou, Braningant, Launay et autres, ayant à procureur Mre Nicolas Chauvel, lequel a remonstré, en présence de Monsieur le procureur du Roy dudit siège que messire Yves du Poulpri, fils aisné hoir principal et noble dudit seigneur de Lavengat ayant obtenu lettres de béneffice d’âge en la chancellerie de ce pais dabtés du vingt et huit feuvrier dernier signés par le Roy […] affin de pouvoir estre esmancipé et jouir de ses meubles, fruits et revenus de ses imeubles au terme de la Coustume… De tout quoy acte a été décerné et ouy et le consantant ledit Procureur du Roy, ont esté les dictes lettres entérinées, et ledit sieur de Lavengat émancipé pour avoir l’administration de ses biens meubles, fruits et revenus de ses imeubles au terme de la Coustume, sans pouvoir contacter mariage, vendre ny engager ses imeubles, couper bois de haute futaye ny de décoration, sans l’advis de ses dits parants, décret et aucthorité de justice, que par l’âge de vingt cinq ans passé, et luy estre donné pour curatrice honnoraire la dite dame douairière sa mère par le serment qu’elle a présentement fait de se bien et fidellement comporter en la dite charge…  ». Yves du Poulpry hérite en outre de son père de la charge de sénéchal de Lesneven. Il épouse Marguerite de Bréhant, dame de Gallinée.
  • Yves du Poulpry est certainement le personnage le plus fastueux de la famille. En 1682, il achète le château et la baronnie de Kérouzéré en Sibiril, avec toutes les terres et tous les droits qui s’y rattachent. Cette forteresse du XVe siècle était alors possédée par Michel de Boiséon. Parmi les droits ainsi acquis figure le droit de foire à Plouescat et c’est Yves du Poulpry qui fait construire les superbes halles en charpente que l’on peut toujours admirer sur la place centrale de la ville. Yves du Poulpry meurt sans héritier en 1696. Il est inhumé en l’église des Récollets de Lesneven. Avec lui s’éteint la branche des Poulpry de Lavengat. Son épouse, Marguerite de Bréhand, lui survit jusqu’en 1713.
  • C’est Alain Jacques du Poulpry, de la branche de Kerillas en Plouguerneau, qui hérite de son cousin Yves du Poulpry, sieur de Lavengat et c’est son fils Jean François du Poulpry qui porte le titre de seigneur de Lavengat et devient sénéchal de Lesneven. Mais il meurt prématurément le 29 mars 1740, sans postérité. Son frère, François Marie du Poulpry, né en 1720, devient le principal héritier lors du décès de sa mère Marguerite de Penfeunteuniou le 22 février 1770.
  • François Marie du Poulpry hérite également en 1780, à l’extinction de la branche aînée de la famille, des titres de chef de nom et d’armes et de marquis du Poulpry. Il avait épousé Marie Josèphe Michel de Kervenny, héritière du manoir de Kervenny en Plougonvelin.
La famille du Poulpry sous la Révolution

François Marie du Poulpry passe la Révolution à Lesneven où il doit subir, un temps, les rigueurs des nouvelles lois. En 1792, il est emprisonné à Lesneven comme parent d’émigré et adresse, aux autorités, une requête (citée par les frères Blanc) : « Nous nous sommes toujours conformés aux lois, nous nous sommes empressés de rendre nos armes dès que nous avons été requis, nous nous sommes rendus à toutes les réquisitions qui nous ont été faites ; nous avons fourni des fournitures aux hôpitaux ; avons prêté notre jument toutes les fois qu’on l’a requise ; nous avons accordé notre maison gratis pour servir de maison d’arrest, nous avons toujours porté la cocarde tricolore et l’avons fait porter à nos domestiques ; nous avons rendu nos titres qui ont été bruslés… ».

Un fils avait émigré en Angleterre : Jean-François comte de Poulpry, né le 28 octobre 1754 à Plougonvelin. Nommé sous-lieutenant sans appointements le 4 mai 1771 dans le régiment Colonel-Général de la Cavalerie. Nommé capitaine réformé le 28 février 1778 en payant 10.000 livres, dont il ne retirera que 7500. Capitaine en second le 22 janvier1780. Pourvu d’une compagnie à la réorganisation le 1er mai 1788. Colonel-Général de la Cavalerie devient 1er régiment de Cavalerie le 1er janvier 1791. Son régiment stationnant à Lille, il "abandonne" pendant l’été 1791 peu après l’arrestation du Roi à Varennes et émigre. Campagne de 1792 dans l’armée des Princes. Décédé en 1798 à Hamm en Westphalie. Il a épousé le 22 septembre 1784 à Paris, paroisse St Sulpice, Anne-Nicole Le Féron, fille de riches colons de Saint-Domingue ; le contrat a été signé le 13 septembre par le Roi et la famille royale ; le jeune couple a les honneurs de la Cour en novembre suivant (Journal de Paris n°266 du 22 septembre 1784, Gazette des gazettes 1784). Le ménage ne fut pas heureux car Anne comtesse de Poulpry devint très rapidement la maîtresse du maréchal de camp (général) François-Antoine comte de Bercheny avec lequel elle s’afficha en émigration.

Le 12 prairial suivant (31 mai 1794), François Marie du Poulpry adresse aux autorités une nouvelle supplique, demandant sa mise en liberté. Et le 28 vendémiaire an trois (19 octobre 1794) la commune de Guissény est contactée : « A comparu au bureau municipal de Guissény le citoyen Jean-Yves Kergad […] de la commune de Lesneven, porteur de trois extraits de certificats de résidence pour François Marie Poulpry père, François Claude Poulpry fils cadet, Jeanne Joseph Poulpry épouse Brivès, tous trois en arrestation à Lesneven lesquels certificats signés par les voisins et témoins…..  ». Neuf Guisséniens ont signé les certificats. Suite à ces demandes, François Marie du Poulpry est libéré et ses biens lui sont restitués. Il s’installe dans son manoir de La Haye en Saint-Divy, hérité de son grand-père maternel Sébastien de Penfeunteunio.

  • Sa fille Jeanne Josèphe de Poulpry avait épousé, le 10 décembre1783 à Lesneven, Pierre Louis Robert de Briois, baron d’Angre. Le jeune couple vit d’abord à Lesneven où naît un enfant mort-né en 1784. A partir de 1786, il réside au manoir de Lavengat en Guissény. Le 1er janvier 1791, Briois émigre tandis que Jeanne-Josèphe reste en Bretagne. Le 23 juin 1793, elle est mise en résidence surveillée à Plouguerneau et elle doit se présenter tous les jours à 10 heures au Directoire du District. Puis le 9 mai 1794, elle est emprisonnée à Lesneven comme femme et sœur d’émigré, en même temps que son père et son frère. Elle est libérée en avril 1795 et s’installe au manoir de Lavengat. D’après son bulletin d’écrou, elle a alors 32 ans, les cheveux châtain et la bouche petite ; elle mesure 5 pieds 3 pouces. Elle meurt sans enfant vers 1800.
  • Le fils François Claude du Poulpry réside alors avec son père au château de La Haye, en Saint-Divy. Né et ondoyé le 7 janvier 1756 à Plogonvelin. Nommé sous-lieutenant dans le régiment Boulonnais-infanterie le 7 juin 1776. Lieutenant en second le 4 octobre 1782. Premier-lieutenant le 18 juin 1784. Capitaine en second le 6 mars 1788. A quitté le corps le 15 septembre 1791. Un laissez-passer du 15 nivose an VI le décrit ainsi : "Agé de 41 ans, taille de cinq pieds six pouces, cheveux et sourcils gris, yeux gris, nez bien fait, bouche petite, menton rond, visage ovale". S’occupant de ses affaires, il se déplace régulièrement pour visiter ses propriétés : il se trouve, par exemple, à Lavengat en Guissény en nivose an VI (janvier 1798). Il est secondé dans la gestion de ses affaires par Daniel Nicolas Miorcec de Kerdanet, qui se charge d’encaisser les fermages et de faire les travaux qui s’imposent. Il a épousé, le 27 vendémiaire an IV (19 octobre 1795), Marie Gabrielle Charlotte de Penfeunteuniou, mais il n’a pas eu d’enfants. Il meurt le 25 février 1827 et sa succession donne lieu à un procès retentissant. Il avait rédigé un testament en 1809 en faveurs de ses neveux et nièces. Mais le 23 février, deux jours avant sa mort, il rédige un nouveau testament qui institue légataire universelle son épouse Marie Gabrielle Charlotte de Penfeunteuniou.

Avec la mort de François Claude du Poulpry, c’est la famille du Poulpry qui s’éteint.

Montant de porte vers le jardin
Sources
  • Yvon GAC, "Guissény, histoire d’une commune au cœur du pays pagan", Spered Bro Gwiseni, 2000.
  • Jean-Yves LE GOFF, « La Famille du Poulpry », Lesneven, Musée du Léon, 1993.
  • Isabelle PARC, "Les manoirs du pays des Abers aux XVè et XVIè siècles", mémoire de maîtrise, Brest, 1996.
  • Général Raymond Boissau : Archives militaires (SHDN/Terre)